EROSION CÔTIERE : Saint-Louis et Gorée toujours menacées

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EROSION CÔTIERE : Saint-Louis et Gorée toujours menacées.

 

Dans le cadre des acticités du Forum Foncier Mondial (FFM), des visites de terrain auront lieu demain. Parmi les destinations choisies figurent Saint-Louis et Gorée. Ces deux zones subissent l’avancée des eaux de mer…

 

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17 Mai 2015 – Dakar

Le comité d’organisation du Forum Foncier Mondial (FFM) va terminer les travaux par une visite de terrain dans différentes localités. Parmi elles, figurent l’Île de Gorée et la région de Saint-Louis. La particularité de ces deux zones réside du fait qu’elles ont menacé par l’érosion côtière.

D’abord pour le cas de la Gorée, une étude réalisée par les chercheurs de l’Institut des sciences de l’environnement (Ise) entre 1942 et 2011 montre que la mer a avancé dans l’Île à une vitesse de moins 0.17m/an. L’étude estime à 27% les zones engraissées et stables. Ce qui fait que la destruction de l’environnement due à l’avancée de la mer touche 73% du littoral étudié.

Le maire de la commune, Augustin Senghor avait lancé un signal de détresse en 2014. « Les études techniques et financières ont été chiffrées depuis plusieurs années et réactualisées. De 5 milliards, le coût de ces ouvrages est passé à 8 puis 11 milliards de francs CFA. Plus on attend, plus les dégâts s’aggravent et les coûts montent. Il faut 11 milliards pour sauver Gorée. C’est cela l’enjeu », a-t-il dit.

Considérée par les spécialistes comme le point le plus bas en Afrique, la ville de Saint-Louis est particulièrement exposée au réchauffement climatique et son corollaire qu’est la montée des océans. Un reportage réalisé dans la première capitale sénégalaise par ndar-ndar.com montre que l’avancée de la mer est très inquiétante dans cette partie du Sénégal.

« La furie des eaux de la mer qui a secoué les Saint-Louisiens en tout début d’année 2014 en dévastant une dizaine de maisons situées dans la Langue de Barbarie, continue de défrayer la chronique dans la capitale du Nord. Cet évènement naturel d’une rare violence a fini de perturber la quiétude des 60.000 âmes qui sont dans cette partie de la commune. Entre 2010 et 2014, cette houle dangereuse y a causé d’importants dégâts. Leurs voisins du Gandiol, zone située à quelques kilomètres au sud de la vieille ville, ne sont pas non plus épargnés par l’avancée des eaux, depuis l’ouverture de la nouvelle brèche en 2003. A Gandiol, l’île de Doune Baba Dièye est aujourd’hui rayée de la carte tandis que 36 autres villages sont menacés de disparition », lit-on dans le texte.

Auteur: EL HADJI FALLILOU FALL – Flammes d’Afrique

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