Des acteurs relèvent les obstacles au développement du « consommer local »

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Des acteurs relèvent les obstacles au développement du « consommer local ». Des acteurs et des experts ont relevé, vendredi à Dakar, des obstacles à l’envol du ‘’consommer local’… Lire la suite

Des acteurs et des experts ont relevé, vendredi à Dakar, des obstacles à l’envol du  »consommer local », insistant sur la lourdeur de la fiscalité pour les unités de production locales, l’allègement des barrières douanières pour les producteurs locaux, le défaut d’accompagnement de l’industrie, le sous-équipement des producteurs, entre autres facteurs qui font que le  »consommer local » tarde à devenir une réalité au Sénégal.

La rencontre, initiée par l’Institut pour la citoyenneté-consommateurs et développement en Afrique (CICODEV), a porté sur le thème :  »Transformer et consommer local : les obstacles et comment les lever ? ».

Elle a réuni plusieurs femmes transformatrices, des responsables de groupement d’intérêt économique (GIE), des chercheurs dans le domaine de l’alimentation, des opérateurs économiques et des représentants des ministère du Commerce et de l’Entreprenariat féminin.

 »Nous voulons mettre ensemble tous les acteurs pour discuter d’un problème crucial pour notre pays : le consommer local. Notre pays sort chaque année 427 milliards de francs CFA pour l’achat des produits importés. Au même moment, nous disposons des ressources qui peuvent faire nourrir les Sénégalais. Ce n’est pas acceptable », a déploré Amadou Kanouté, directeur exécutif du CICODEV.

Le constat de M. Kanouté semble partagé par l’ensemble des acteurs.  »La solution pour moi passe par la création de supermarchés spécialisées uniquement dans la vente de produits locaux. Cela peut constituer une étape dans le développement du consommer local », a lancé la responsable d’un GIE, qui s’active dans le domaine de la production d’aliments locaux.

 »Il faut plutôt miser sur ce triangle entre consommateurs, recherches et production, c’est-à-dire orienter les résultats de la recherche par rapport aux besoins exprimés par le consommateur, avant de se lancer dans la production. Nous prenons souvent la voie inverse : nous produisons sans nous soucier de la recherche, et on l’impose au consommateur », a relevé une femme transformatrice.

D’autres interventions ont fait état d’un défaut d’accompagnement sur le plan industriel, du sous-équipement des unités de production, des obstacles liés aux barrières douanières pour l’importation des machines de production et d’un régime fiscal contraignant, qui rend moins compétitives les petites et moyennes entreprises.

MTN/ASG
Source : APS

 

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