DAKAR 2015, POUR UNE GOUVERNANCE «INCLUSIVE» DU FONCIER

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DAKAR 2015, POUR UNE GOUVERNANCE «INCLUSIVE» DU FONCIER...

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Les rideaux sont tombés hier, vendredi 6 février, sur l’atelier préparatoire du Forum Foncier Mondial qui est prévu au Sénégal du 11 au 17 mai prochain. « Dakar 2015 » sera ainsi, selon les principaux organisateurs de l’évènement, une occasion de partager les expériences du Sénégal et des autres pays du monde. Mais de travailler surtout à une politique de gouvernance foncière « inclusive » qui va prendre en compte les besoins des femmes et des jeunes.

Le Forum Foncier Mondial Dakar 2015 est d’un enjeu capital. Ce grand rendez-vous mondial va permettre aux nombreux participants des organisations paysannes, de la société civile et des gouvernements à partager des expériences d’ici et d’ailleurs. C’est ce qui est révélé par les organisateurs de l’évènement en procédant à la clôture de l’atelier national préparatoire, tenu à Dakar les 5 et 6 février derniers. « C’est une opportunité pour tout le monde, les organisations de la société civile, les organisations paysannes, de recherches de venir ici parler des enjeux fonciers. Il s’agira de définir les défis et d’adopter des solutions pour les problèmes que nous aurons identifiés au Sénégal, de voir comment est-ce qu’on pourra partager les expériences. Ce sera aussi une grande occasion pour tirer des leçons des expériences qui seront partagées ici », a déclaré Michael Taylor, Président de la Coalition internationale pour la terre.
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Pour lui, « ce sera aussi le moment de réfléchir sur le développement urbain et rural, et définir les principaux bénéficiaires d’un tel développement ». Et c’est tout le sens de la question de « l’inclusion » qui appelle à « une prise en compte des besoins des femmes et des jeunes pour leur accès à la terre », dit-il. Pour sa part, Amadou C. Kanouté, Directeur exécutif de Cicodev, a relevé que le modèle économique du Sénégal qui repose sur les industries extractives et le secteur des télécommunications, malgré ses taux de croissance de 5 % à 6 %, « n’est pas un modèle de développement inclusif ».

« Si vous regardez un peu notre économie, elle est tirée essentiellement par deux mamelles, les industries extractives et ensuite le secteur des télécommunications. Et c’est pourquoi vous pouvez avoir des taux de croissance de 5 % à 6 %, mais on se rend compte que ce n’est pas un modèle de développement inclusif parce que ces secteurs sont généralement entre les mains de multinationales », soutient-il.

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