ATELIER DE RESTITUTION DE L’ETUDE DE LA PERCEPTION DES POPULATIONS SUR LA PRISE EN CHARGE DES URGENCES PRE HOSPITALIERES AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE

Kaolack : Atelier de restitution de l’étude de la perception des populations sur la prise en charge des urgences pré hospitalières au niveau communautaire. La rencontre qui s’inscrit dans le cadre du projet SENO31 mené par Plan International, CICODEV Afrique en collaboration avec la Coopération Luxembourgeoise, a pour objectif de faire la restitution de l’étude sur la perception des urgences au niveau communautaire. Spécifiquement, la rencontre s’est penchée sur l’analyse des goulots d’étranglement spécifiques à chaque zone (Saint -Louis, Kaolack, Fatick et Diourbel ) avec les parties prenantes. Elle a proposé aussi des pistes de solutions pour l’amélioration de la gestion des urgences.

 

Quelques résultats phares de l’étude:

– 6 personnes sur 10 sont insatisfaites des services d’urgence hospitaliers.

– Le SAMU n’est pas très bien connu, 88 % des personnes enquêtées ne connaissent pas le Service d’assistance médicale des urgences.

-Les malades paient beaucoup d’argent une fois admis aux urgences avec un coût global qui varie entre 240 000 à 320 000 FCFA.

Amadou kanouté, Directeur Exécutif CICODEV Afrique : « La prise en charge médicale ne doit pas être une affaire strictement médicale, elle doit être aussi communautaire et à ce niveau, l’implication de la société civile est d’une importance capitale

Baba Adama Sy, Plan International : « Il faut une implication des organisations de la société civile dans la prise en charge médicale si nous voulons éviter les drames notés dans les hôpitaux ».

Adjoint Gouverneur de Kaolack : « Les urgences pré hospitalières sonnent comme un reflet de l’ensemble des dysfonctionnements qui caractérisent notre système de santé. Le contexte choisi par le consortium, CICODEV, PLAN, LuxDev en rapport avec le ministère de la Santé est actuel. Vous avez privilégié une approche de terrain, dans le but de proposer des solutions concrètes, ancrées dans l’exercice quotidien du personnel sanitaire, et dont la mise en œuvre sera sûrement possible à court terme ».

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