Afin de booster de la santé par les collectivités territoriales, une convention de partenariat a été mise en place entre celles-ci et l’Agence nationale de la couverture maladie universelle. C’est ce qui est ressorti d’un conclave tenu entre les différentes parties et CICODEV Afrique à Toubab Dialaw.
Afin de relever le niveau de participation des collectivités territoriales dans le financement de la santé de leurs administrés, une rencontre de trois jours a réuni des maires, des élus locaux, les responsables de l’ANACMU et CICODEV Afrique pour trouver la meilleure formule.
Cette participation est estimée à 1 % de l’ensemble des ressources obtenues par l’agence. Ce qui est jugée faible par les différentes parties. Afin de la porter à des niveaux plus élevés, la CMU et les collectivités territoriales ont mis en place un modèle de convention de partenariat.« Les différents apports en ce qui concerne le financement de la Cmu, les comptes nationaux indiquent que les collectivités territoriales contribuent à hauteur de 1¨%. Dans l’ensemble, L’effort est consistant, nous voulons le matérialiser, par une convention. C’est cela qui va permettre aux collectivités d’être plus encouragées à aller de l’avant », a dit le directeur de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Dr Bocar Amadou Daff.
Pour sa part, le directeur de CICODEV estime que les collectivités territoriales doivent avoir plus d’engagement dans le domaine de la santé, conformément aux textes. L’atelier a permis de faire un partage d’expérience avant la mise en place d’un cadre harmonisé pour atteindre l’efficacité dans les dépenses de santé. « Les textes disent que c’est leurs compétences et il se trouve que dans les cas les citoyens, les communautés s’adressent toujours à leurs maires quand ils ont des ordonnances et des problèmes de santé. L’objectif de l’atelier était de mettre ensemble tous les maires, de capitaliser leurs expériences respectives.A partir de là, l’agence souhaite aller vers une approche plus stratégique », a dit Amadou kanouté, directeur exécutif de CICODEV.
Le secrétaire général de l’Agence de développement local, a souligné pour sa part que la CMU, doit être prise en compte dans la mise en œuvre des politiques publiques de développement. Pour cela, Ousseynou Diallo s’engage à porter le plaidoyer institutionnel. « La CMU touche directement les populations. Or pour nous, dans les collectivités territoriales, qui œuvrons avec tous les partenaires, la santé est primordiale. Aujourd’hui, la territorialisation des politiques publiques, c’est quelque chose de fondamental, et la territorialisation de la CMU doit être portée par les acteurs territoriaux, en l’occurrence les collectivités territoriales et les départements », a souligné Ousseynou Diallo.
Source https://www.sudquotidien.sn/ du 24 janvier 2023