Des spécialistes font l’état des lieux
A la suite de sa consultation sur les politiques alimentaires au Sénégal, la CICODEV a organisé un débat. Et les discussions ont permis de comprendre l’environnement des politiques alimentaires au Sénégal et les différents programmes et projets guidés vers les questions alimentaires.
La sécurité alimentaire préoccupe les organisations non gouvernementales qui militent pour le bien-être des populations et de l’agriculture. Et c’est dans ce cadre que l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV Afrique), en partenariat avec l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa), a organisé, via wébinaire, une consultation nationale sur les politiques alimentaires au Sénégal. D’après, le directeur exécutif de CICODEV Afrique, Amadou Kanouté, la consultation a comme objectif de contribuer aux recommandations du Sénégal pour une politique alimentaire africaine. «Le caractère représentatif et inclusif de ce processus de consultation implique l’ensemble des acteurs (ministères et parties prenantes). Il permet aussi de partager la vision, les idées et les expériences des acteurs pour une politique alimentaire durable au Sénégal; d’identifier les obstacles, pratiques existantes et principes directions pour la promotion d’une bonne politique alimentaire qui améliore la nutrition et favorise une alimentation saine. La consultation permet aussi de partager des recommandations et des pistes d’action pour contribuer à la définition d’une politique alimentaire au Sénégal», a souligné d’entrée, M. Kanouté. Les débats de ce panel virtuel ont tourné autour de la sécurité alimentaire. Beaucoup de panelistes ont insisté sur la disponibilité des données sur les politiques alimentaires. D’après eux, ce sont ces données qui permettent de savoir les acquis sur ces politiques afin de se projeter sur d’autres solutions ou mécanismes pouvant renforcer la sécurité alimentaire au Sénégal. Sur cette question, le conférencier principal de ce débat, Pr Ibrahima Sylla a indiqué que la disponibilité des données est essentielle. Il affirme que sans ces données le processus décisionnel restera déficitaire et va accentuer les limites accumulées pour des problèmes à résoudre.
Robert Guei de la Fao a déploré les pertes post récoltes. D’après lui, il est inconcevable que des agriculteurs ou producteurs, après tant d’efforts fournis voient leurs produits périr parce qu’il y a un problème de stockage.
Mamadou GACKO
Source :WALF du 11 septembre 2021